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Gris Souriceaux
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28 mars 2011

Amis à la vie... à la mort...

Quoi de mieux, après une semaine riche en émotions et en rebondissements, qu’un samedi soir entres amis ?

Rien que le fait d’y penser t’en trépignes de joie dès le jeudi matin, décomptant les dodos qui te reste à faire.

Et parce que tu veux que tout soit parfait, tu te fends même de quelques courses de dernières minutes le jour J, avec 3 de tes lardons, surexcités à l’idée de recevoir du monde à la maison (ils vivent dans une cave ou quoi ces gamins ? La moindre sortie à la lumière du jour les transmutent en aliens assoiffés de conneries, chouinant et bavant de rage devant la moindre barre chocolaté).

C’est donc tout naturellement, que dès 17h tu t’affaires à tes toasts et roulés en tout genre. Carpaccio, parmesan, roquette, tomate séchées... Tu n’as jamais été aussi douée de tes 10 doigts.

Rien n’est trop bon pour tes amis ! Et puis pour une fois que tu en as des amis, autant mettre les petits plats dans le grands pour les garder quelques années de plus !

Justement les voilà. T’es trop contente, depuis le temps que tu l’attendais cette soirée de relâche.

Les enfants sont dans leur cave pièce, une pile de dvd en libre service à leur disposition, un buffet gastro open bar et du Champomy qui coule à flot. L’assurance d’une soirée sans mouflets dans les pattes.

Tout est donc mis en place pour passer une soirée sans précédent.

Et c’est d’ailleurs ce qui ce passe. Rires, petits fours, vin, fous rires, entrée, vin, esclaffements, plat, vin, vin, vin....

Mes souvenirs se floutent... A moins que ce soit ma vue ?

Tu pouffes de rire un peu moins fort. Tu te fais discrète, histoire de passer inaperçue si d’aventure tu devais te faufiler discrètos vers les water closed.

Et tu fais bien...

Au détour d’une conversation qui ne te passionnes pas (que tu fais croire, parce que si tu pouvais t’exprimer sans avoir la trouille de rendre sur ton voisin de chaise tout le rosé-pamplemouse que tu t’es ingurgitée peu de temps avant, tu en aurais des choses intéressantes à dire toi aussi!) tu te lèves nonchalamment, titubant à peine (t’es pas peu fière), et en loosdé va poser une quiche dans le premier bidet que tu croises. 

Devant la glace, le rimmel dégoulinant, tu te dis que merde quoi, il est à peine 23h30 !!

Quand tu reviens à table, la conversation n’est plus la même. (Je suis parti combien de temps ?) Au bout de 10 minutes cette conversation non plus ne t’intéresses pas (décidément). Tu t’éclipses...

La nuit s’annonce grandiose...

Dimanche matin... les cheveux qui piquent, les dents qui bougent, l’haleine digne d’une centrale nucléaire, tu te dis : plus jamais... ce mois-çi.

Et toi, t’as les dents du fond qui baignent des fois ?

 

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Gris Souriceaux
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